La climatisation est une preuve indéniable du service rendu par l’ingéniosité humaine pour son bien être. Existant depuis 1902, ce n’est qu’avec l’avènement de la canicule que les statistiques de vente de cet appareil a connu une explosion. Sa capacité à offrir un confort thermique optimal indépendamment des conditions météorologiques du moment séduit de plus en plus de consommateurs. Devant ce fait, certaines notions tournant autour de cet appareil thermique doivent être mises à la portée de tous.
1 – Les impératifs de pré-installation
-
- La demande de conseils
L’achat d’un climatiseur nécessite un minimum de prévention relative à son installation. En effet, avant même de la commander, il est primordial de déterminer son emplacement. Pour ce faire, il serait judicieux de s’informer auprès d’un spécialiste de la climatisation. Cet emplacement varie en fonction du volume de l’appareil acheté et de l’emplacement des différentes chambres concernées. En l’occurrence, Les systèmes de climatisation diffèrent selon la marque, le modèle (split, monobloc, système de pompe à chaleur).
-
- La démarche administrative
Toujours avant l’achat proprement dit, il faut savoir que l’installation d’un système de climatisation nécessite certaines démarches administratives. En effet, la validation d’une déclaration de travaux par la mairie et éventuellement par le propriétaire (en cas de location) est requise en vue d’en obtenir l’autorisation y afférente. L’autorité administrative en question dispose d’un délai maximale de deux mois pour la validation de la demande. Toutefois il faut noter que cet impératif administratif concerne uniquement les systèmes de climatisation dotés d’une unité extérieure.
Par ailleurs, les mesures de sécurité en vigueur sollicitent l’installation d’un système de climatisation résidentiel, hôtelier ou professionnel par un spécialiste.
2 – Le programme d’entretien
L’entretien d’un système de climatisation varie selon le type de l’appareil. Un climatiseur fixe nécessite un entretien annuel par un professionnel. Les versions mobiles nécessitent un entretien domestique tous les 15 jours. Ce dernier s’effectue en vidant et en nettoyant le bac de condensation. Il faut également contrôler l’état des tuyaux d’évacuation et assurer l’isolation des circuits frigorifiques.
Attention ! Un climatiseur mal entretenu a des impacts sanitaires graves. En effet, le filtre de l’appareil accumule les poussières, toxines, bactéries et moisissures. Ce fait donne lieu à des maladies pulmonaires, des difficultés respiratoires et l’irritation de certains organes humains (nez, yeux, gorge).
3 – Les indicateurs d’un climatiseur défectueux
Dès le premier signe évoquant un dysfonctionnement de l’appareil, il faut en faire part à un spécialiste de la climatisation. Ces indicateurs diffèrent selon les cas. Il peut s’agir d’une augmentation ou diminution non appropriée de température , d’une coupure électrique dû au saut du fusible. Certains signes provoquent des inconforts organiques comme une nauséabonde passagère ou continue, un bruit inhabituel ou même une fuite de liquide.
4- Les gênes occasionnées
Malgré ses qualités, en pratique, le climatiseur provoque les effets indésirables ci-après :
-
- l’inconfort de l’ouïe entraînée par le bruit permanent des climatiseurs. A ce jour, seule la version split est insonore.
-
- Il est vrai que cet appareil assure une déshumidification optimale de l’intérieur du domicile. Cette action a le revers de trop assécher l’air et de la rendre parfois irrespirable.
-
- Contrairement aux idées généralement reçues, l’air conditionné n’a aucun effet néfaste sur notre santé. En effet, c’est le mauvais entretien du système de climatisation qui génère les effets indésirables et les maladies respiratoires provoquées par les agents irritants.
Les informations précédentes constituent une balise relative au choix du type de climatiseur. A titre préventif, la prise en compte de ces données sont nécessaires pour la garantie d’ un confort thermique optimal.